La vision de l’économie post-covid par la CNCC

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Commerce et consommation post covid par la CNCC.

Les commerces français ont réouvert il y a maintenant 4 semaines. Ce mercredi 23 juin 2021, la CNCC nous a fait part de son premier bilan chiffré sur la situation économique actuelle ainsi que de la vision sur l’état du commerce actuel du Professeur Olivier Badot , Directeur de la chaire ECSP-Bearing Point « Retailing 4.0»

Source : Conférence du CNCC “Rendez-vous marché”, du 23 juin 2021.

Ce début d’année a été très critique pour certains secteurs. Notamment pour les commerces physiques qui ont du fermer de janvier à mai 2021. Les secteurs les plus touchés sont ceux de la beauté, du textile et des chaussures.

Le e-commerce quant à lui, a connu une croissance de 54% au cours de cette période.

Bilan de l’activité en magasin depuis le début de l’année

  • Des nouvelles façons de vivre et de consommer ont fortement impacté l’économie à l’échelle mondiale. Depuis la ré ouverture, le secteur de l’habillement en France a connu une croissance de 41,2%contre -8,2% en 2020. Bien que cette croissance se tasse, l’activité de ce secteur est à guetter de près.
  • Le trafic en magasin est passé de -6% à +28%, néanmoins les taux de transformation eux n’ont pas bougés. 
  • De plus en plus convoité par les Français, les analystes ont constaté une très forte croissance du commerce en périphéries.
  • Le e-commerce est en pleine expansion : il a connu une croissance de 68% par rapport à 2020.
  • Les ventes physiques ont diminué de 43% au cours de cette année.

La vision “post-covid” du professeur Olivier Badot

Quel commerce et quelle consommation Post-Covid ?

Le ré-enchantement après le désenchantement

L’année 2021 a été marquées par deux périodes de fermeture impactant l’économie de manière significative. En particulier, les ménages, qui ont été confrontés à de nombreuses difficultés durant ces dernières années, ont choisis la prudence en épargnant davantage. Au premier semestre 2020 l’épargne représentait près de 3 fois le montant épargné en 2019.

Un regain d’intérêt pour nos univers de vie 

La crise a changé le comportement des consommateurs, notamment en renforçant leurs attraits pour les travaux manuels. Ainsi, une large majorité des Français s’est laissé tenter par le jardinage et le “Do-it-yourself”. Ce phénomène a d’ailleurs fait progresser le secteur des jardineries de 10% en 2020.

L’attrait des produits discount 

Depuis le début de la crise du COVID-19, 1/3 des Français ont vu leur revenu baisser. Ce phénomène peut expliquer l’essor du discount qui a gagné 18% de part de marché.

Une forte demande pour les canaux courts et bio 

Nous constatons un élan de solidarité pour les commerces de proximité avec une tendance vers une consommation plus local qui s’est crée au cours de ces deux dernières années. Acheter local, passer par des circuits courts, consommer des produits authentiques, voilà la nouvelle philosophie d’un grand nombre de consommateurs français.

Forte croissance du e-commerce et du drive 

Les ventes du commerce en ligne ont connu une croissance de 8,5% pendant les confinements. Cela peut s’expliquer par la praticité du e-commerce ( livraison à domicile, disponibilité des produits…). 

Le “sans contact” et “sans effort”

L’avènement du digital a changé les manières de consommer : il est dorénavant possible pour les clients d’acheter directement de chez eux. Ainsi, afin de suivre ces évolutions et de ne pas sombrer face aux géants du numérique, certaines enseignes ont entamé leur passage au e-commerce et ont pu compter sur l’imagination de leurs clients pour se réinventer.

Gestion des amortissements simplifiée et aux risques mutualisés

La crise du COVID19 a augmenté les risques pour les commerçants et les retailers aussi bien au niveau de leurs clients que de leurs fournisseurs. Il leur devient alors nécessaire de pouvoir assurer leurs investissements pour faire face à l’avenir et ne pas baisser le rideau. Face aux périodes compliquées et aux tendances changeantes, il faut s’adapter.

Les défis post-covid : par le professeur Olivier Badot 

  • Fragilisation des petits fournisseurs, ou au contraire augmentation de la demande des consommateurs.
  • Baisse du chiffre d’affaires des commerces de flux et ceux situés en zones d‘affaires. 
  • Approvisionnements réguliers et massifs par les producteurs locaux. (73% habitent dans des zones urbaines).
  • Améliorer l’efficacité de la Supply Chain de la partie e-commerce des produits de grande consommation (PGC).
  • Utilisation du Digital par les commerçants, par exemple avec une présence sur les marketplaces, en permettant une gestion facilité des stocks physique et numérique.
  • Préserver les commerces physiques non-alimentaire malgré la pénétration du e-commerce dans ce secteur
  • Des impacts a prévoir sur les baux commerciaux dû à la crise du covid-19.

L’agilité sera une valeur clé pour sortir de la crise du Covid19.

Wishibam: une solution pour répondre aux nouveaux défis du commerce 

  • Accompagner tous les commerçants (grandes enseignes, franchisés, indépendants et petits commerces de centre-ville)  pour la mise en place d’une stratégie omnicanale
  • Générer un complément d’activité grâce aux ventes en ligne ( +12% en moyenne de chiffre d’affaires).
  • Rapprocher les stocks du e-commerce du consommateur final (ship from store). 
  • Unifier les stocks physique et en ligne en équipant les retailers d’outils de gestion de stocks.
  • Assurer une présence en ligne aux commerces physiques non alimentaires.
  • Participer à la revalorisation des actifs immobiliers. 

Commerce et consommation post covid par la CNCC.

Les commerces français ont réouvert il y a maintenant 4 semaines. Ce mercredi 23 juin 2021, la CNCC nous a fait part de son premier bilan chiffré sur la situation économique actuelle ainsi que de la vision sur l’état du commerce actuel du Professeur Olivier Badot , Directeur de la chaire ECSP-Bearing Point « Retailing 4.0»

Source : Conférence du CNCC “Rendez-vous marché”, du 23 juin 2021.

Ce début d’année a été très critique pour certains secteurs. Notamment pour les commerces physiques qui ont du fermer de janvier à mai 2021. Les secteurs les plus touchés sont ceux de la beauté, du textile et des chaussures.

Le e-commerce quant à lui, a connu une croissance de 54% au cours de cette période.

Bilan de l’activité en magasin depuis le début de l’année

  • Des nouvelles façons de vivre et de consommer ont fortement impacté l’économie à l’échelle mondiale. Depuis la ré ouverture, le secteur de l’habillement en France a connu une croissance de 41,2%contre -8,2% en 2020. Bien que cette croissance se tasse, l’activité de ce secteur est à guetter de près.
  • Le trafic en magasin est passé de -6% à +28%, néanmoins les taux de transformation eux n’ont pas bougés. 
  • De plus en plus convoité par les Français, les analystes ont constaté une très forte croissance du commerce en périphéries.
  • Le e-commerce est en pleine expansion : il a connu une croissance de 68% par rapport à 2020.
  • Les ventes physiques ont diminué de 43% au cours de cette année.

La vision “post-covid” du professeur Olivier Badot

Quel commerce et quelle consommation Post-Covid ?

Le ré-enchantement après le désenchantement

L’année 2021 a été marquées par deux périodes de fermeture impactant l’économie de manière significative. En particulier, les ménages, qui ont été confrontés à de nombreuses difficultés durant ces dernières années, ont choisis la prudence en épargnant davantage. Au premier semestre 2020 l’épargne représentait près de 3 fois le montant épargné en 2019.

Un regain d’intérêt pour nos univers de vie 

La crise a changé le comportement des consommateurs, notamment en renforçant leurs attraits pour les travaux manuels. Ainsi, une large majorité des Français s’est laissé tenter par le jardinage et le “Do-it-yourself”. Ce phénomène a d’ailleurs fait progresser le secteur des jardineries de 10% en 2020.

L’attrait des produits discount 

Depuis le début de la crise du COVID-19, 1/3 des Français ont vu leur revenu baisser. Ce phénomène peut expliquer l’essor du discount qui a gagné 18% de part de marché.

Une forte demande pour les canaux courts et bio 

Nous constatons un élan de solidarité pour les commerces de proximité avec une tendance vers une consommation plus local qui s’est crée au cours de ces deux dernières années. Acheter local, passer par des circuits courts, consommer des produits authentiques, voilà la nouvelle philosophie d’un grand nombre de consommateurs français.

Forte croissance du e-commerce et du drive 

Les ventes du commerce en ligne ont connu une croissance de 8,5% pendant les confinements. Cela peut s’expliquer par la praticité du e-commerce ( livraison à domicile, disponibilité des produits…). 

Le “sans contact” et “sans effort”

L’avènement du digital a changé les manières de consommer : il est dorénavant possible pour les clients d’acheter directement de chez eux. Ainsi, afin de suivre ces évolutions et de ne pas sombrer face aux géants du numérique, certaines enseignes ont entamé leur passage au e-commerce et ont pu compter sur l’imagination de leurs clients pour se réinventer.

Gestion des amortissements simplifiée et aux risques mutualisés

La crise du COVID19 a augmenté les risques pour les commerçants et les retailers aussi bien au niveau de leurs clients que de leurs fournisseurs. Il leur devient alors nécessaire de pouvoir assurer leurs investissements pour faire face à l’avenir et ne pas baisser le rideau. Face aux périodes compliquées et aux tendances changeantes, il faut s’adapter.

Wishibam: une solution pour répondre aux nouveaux défis du commerce 

  • Accompagner tous les commerçants (grandes enseignes, franchisés, indépendants et petits commerces de centre-ville)  pour la mise en place d’une stratégie omnicanale
  • Générer un complément d’activité grâce aux ventes en ligne ( +12% en moyenne de chiffre d’affaires).
  • Rapprocher les stocks du e-commerce du consommateur final (ship from store). 
  • Unifier les stocks physique et en ligne en équipant les retailers d’outils de gestion de stocks.
  • Assurer une présence en ligne aux commerces physiques non alimentaires.
  • Participer à la revalorisation des actifs immobiliers.